École Kung Fu
Arts martiaux et sport de combat Paris
AAMTC Paris, une académie de Wing Chun Kung Fu, d’arts martiaux et de santé
Le terme “Kung Fu” signifie en chinois « le travail accompli », « le savoir faire », le « know how » des anglo-saxons, une compétence acquise par le travail dans un domaine particulier. Ce qui est vrai pour celui qui a obtenu un bon Kung Fu dans l’art du combat, est également vrai pour le cuisinier ou le musicien. Mais depuis que Bruce Lee a utilisé cette expression lors d’une interview à la presse américaine, cette expression a été reprise pour désigner (à tort) en occident les arts martiaux chinois. Une multitude d’appellations a cependant été utilisée en Chine pour désigner les arts martiaux. On retrouve ainsi la dénomination « Kuo Shu » (Guo Shu) qui signifie « arts du pays », ou « Chuan Fa » (Quan Fa) pour les « arts du poing », celle de « Tao Yin » (Dao Yin) pour les pratiques énergétiques, ou encore celle de « Wu Shu » longtemps désignée pour les « arts chevaleresques » et que l’on pourrait traduire par « les pratiques pour mettre fin au combat ». Aujourd’hui, le terme Wushu est donc le concept moderne le plus correcte pour désigner en Chine l’ensemble des techniques individuelles de combat, que nous appelons communément en occident Kung Fu.
AAMTC : 17e année d’enseignement du Wing Chun et des arts martiaux chinois !
L’école de Kung Fu AAMTC Paris enseigne le Wing Chun, le Chin-na & self défense, ainsi que le Qigong (Chikung). L’école de Kung Fu AAMTC Paris regroupe depuis 2008 plusieurs pratiques traditionnelles, modernes et évolutives, à l’image de ce que furent peut-être certains monastères de la Chine Impériale.
La Chine recense environ 400 styles officiels reconnus comme sérieux par les spécialistes de Kung Fu. L’école AAMTC Paris enseigne plus particulièrement le Wing Chun Kung Fu, le Chin-Na et le Chi Kung.
Le Wing Chun , style de Kung Fu de renommée mondiale, il incarne l’efficacité à travers une grande économie de mouvements et d’énergie. Les techniques, courtes et rapides, sont effectuées de manière relâchée à partir d’une position très stable permettant des réactions explosives dans toutes les directions, en déviant la force adverse. La défense et la contre-attaque sont simultanées. Le Wing Chun est donc un style parfait pour le combat à courte distance, avec des esquives et des déplacements souples permettant des contre-attaques fulgurantes. Historiquement, le Wing Chun a été spécialement conçu pour être un sport de combat plutôt que pour ses valeurs artistiques ou purement sportives. L’école de Kung Fu AAMTC Paris propose des cours de Wing Chun tous les jours (sauf le dimanche) à ceux qui veulent s’initier à cet art martial.
Présent dans tous les arts martiaux chinois, le le Chin Na (Qin Na) se distingue des styles de frappes et de lutte. Basé sur les saisies et les clés d’articulation, le Chin Na (qui signifie littéralement « art de saisir et de contrôler ») a développé depuis plus de 2000 ans, une approche pragmatique et efficace de la neutralisation de l’adversaire. C’est l’un des trésors longtemps caché du Kung Fu qui est aujourd’hui divulgué en occident. Son approche souple et non-violente attire de plus en plus de femmes et d’experts du combat. Le Chin Na est étudié principalement dans les cours de self defense et quelquefois dans les cours de Wing Chun.
Toute personne, enfant, adolescent, femme et homme, de tout âge devrait apprendre à se défendre ou porter secours à autrui en cas d’agression, comme toute personne devrait avoir des notions de secourisme et savoir nager. Les cours de Self Defense de l’école de Kung Fu AAMTC Paris proposent l’étude et la pratique de techniques simples mais efficaces des arts martiaux pour débloquer les situations d’agression.
Enfin, l’école de Kung Fu AAMTC propose des cours de Chi Kung (Qi Gong) pour tous ceux qui désirent améliorer leur pratique des arts martiaux, pour tous ceux qui désirent améliorer leur santé et leur bien être, pour tous ceux qui veulent retrouver goût à la pratique d’exercices physiques trop longtemps délaissés.
Pour conclure, le Kung Fu et au sens large la grande famille des arts martiaux ;ne visent pas le conflit, ni la violence. Il cherche avant tout à procurer la paix intérieure et la confiance en soi. S’intéresser aux arts martiaux, c’est chercher à s’accomplir à travers une pratique qui peut devenir un véritable art de vivre, un art qui ne se limite pas au combat mais qui vise à l’épanouissement total de l’être humain.
Au sens plus large, il existe 5 grands domaines de pratique et d’entrainement dans l’immense famille des arts martiaux.
Certains de ces domaines sont abordés au sein de nos cours.
Arts martiaux militaires
Les guerriers (armées & militaires) ont été les premiers à pratiquer et développer les arts du combat, indispensables pour survivre sur le champs de bataille. Les plus anciennes traces remontent à plus de 4000 ans en Chine, mais il existe également en Inde des traces de pratiques très anciennes remontant bien avant notre ère chez les Kshatriyas, la seconde caste constituée des rois, des nobles et des guerriers. L’armée est donc la première et la plus lointaine origine des arts martiaux et elle n’a cessé à travers l’histoire de pratiquer et développer les arts de combat avec ou sans arme. Récemment encore, certains styles comme le Systema ou le Krav Maga, ont été créés respectivement au sein des armées russes et israéliennes. Ces styles de combat nés dans la seconde moitié du XXe siècle ont été entièrement façonnés par l’armée qui a retenu ce qui lui semblait le plus efficace parmi les disciplines et techniques asiatiques existantes. Aujourd’hui, toutes les armées du monde pratiquent les arts martiaux et ne cessent de les faire progresser sous une forme ou une autre. Enfin, les policiers japonais sont tous ceinture noire dans au moins une discipline de combat.
Arts martiaux d’auto défense : Self Défense à Paris
En temps de paix, guerriers et militaires se sont mis aux services des plus riches (seigneurs, nobles, marchands, et tous ceux qui pouvaient se les payer) pour proposer leurs compétences martiales et devenir leurs gardes du corps. Par la suite, certains de ces militaires ont créé leur école d’arts martiaux pour apprendre à se défendre contre les agressions courantes des brigands ou voleurs, des révoltes ou invasions barbares. Les pratiques d’auto défense (self defense en anglais) sont rapidement devenues la principale préoccupation des populations asiatiques. C’est au cours de cette longue transmission que les écoles d’arts martiaux traditionnels se sont développées au fil de l’histoire, imprégnées du fond culturel et philosophique asiatique.
Arts martiaux sportifs
Parallèlement aux pratiques militaires et d’auto défense – et principalement au cours du XXe siècle (même si des pratiques sportives existaient déjà en lutte en Chine au début de notre ère) – les écoles d’arts martiaux traditionnels ont fait évoluer leur pratique, abandonnant certaines techniques trop guerrières et meurtrières, pour ne garder que des techniques pouvant être exploitées dans un cadre sportif. Le plus célèbre exemple est celui du Judo, que Maître Jigoro Kano a créé à partir des anciennes pratiques du Jujutsu. De nombreuses pratiques martiales, sont ainsi devenues des sports ou même des sports de combat à part entière, et aussi des disciplines olympiques.
Arts martiaux de santé et de bien être
Les vieilles réflexions chinoises qui ont abouti aux pratiques du Chi Kung (Qi Gong), sont issues de la conception taoïste de l’univers et remontent à plusieurs siècles avant l’ère chrétienne. Les chinois ont en effet établi des relations entre la manière de respirer, les façons de mouvoir son corps pour stimuler ses points vitaux, les types d’alimentation, les connaissances de la médecine, le tout destiné à allonger la durée et la qualité de vie. Ces croyances et les pratiques qui en découlèrent se sont confirmées, développées et perfectionnées au fil des millénaires, au point de susciter aujourd’hui un intérêt de la communauté scientifique en raison de leurs vertus thérapeutiques. En Inde s’est développé le Yoga, une pratique de santé et de bien être, mais qui n’est pas une pratique martiale. En Chine c’est principalement au sein des monastères, sous l’impulsion taoïste et bouddhiste (notamment au sein du temple de Shaolin, puis des écoles du mont Wudang), que les pratiques externes (des militaires) et internes (de santé) se sont rejointes. La notion même de Chi (Qi) est devenu la pierre angulaire de toute la compréhension des arts martiaux tels qu’ils sont considérés et pratiqués en Extrême Orient. Sans la compréhension du Chi (Qi), le Kung Fu ne serait guère différent des boxes et des luttes occidentales dont l’efficacité reposent principalement sur le développement de la force musculaire.
Arts martiaux de spectacle
Le spectacle est lui aussi un des piliers de la culture chinoise. Bien avant notre ère, il existait des spectacles de danses traditionnelles ou acrobatiques, ainsi que des démonstrations d’arts martiaux. La danse du singe qui est à l’origine du style de combat du même nom existait il y a plus de 4000 ans. Les pratiquants d’arts martiaux ont toujours été influencés par les traditions du spectacle. Certains exercices de Qi gong « dur », comme la casse de briques, l’éclatement de fils d’acier, les planches à clous ainsi que l’art de faire plier des lances et des épées avec son corps, sont tous issus de la tradition du spectacle de rue. Pour réussir ces exercices, il faut à la fois un bon conditionnement et de la discipline, mais même si l’on appelle cela sport de combat, cela n’a plus rien à voir avec le combat à proprement parler. Certaines des techniques d’acrobaties, de coups de pieds sautés et de mouvements de balancier que l’on trouve dans les taos traditionnels proviennent de la même origine. En Chine, les pratiques martiales ont toujours fait partie intégrante des écoles de théâtre et de comédiens. Avec l’arrivée du cinéma, de nombreux pratiquants sont devenus célèbres en passant devant la caméra : Bruce Lee, Jacky Chan, Jet Li… une tradition séculaire en Chine qui a toujours vu certains pratiquants d’arts martiaux se préparer pour l’industrie du spectacle.
Il ne peut donc pas y avoir de querelles entre les différentes pratiques martiales issues des mêmes origines, des mêmes réflexions, des mêmes valeurs de respect et de maîtrise de soi. Finalement, comparer les différentes pratiques martiales c’est comme comparer en musique le piano, le violon ou la flute. Peu importe qui produit le plus beau son, l’essentiel est de se réaliser à travers la pratique avec laquelle on a le plus d’affinités, le résultat ne pourra alors manquer ni d’efficacité, ni d’harmonie.