Présentation de l’école de Kung Fu AAMTC Paris

La science du combat, le concept même d’art martial, sont directement liés au développement de l’une des plus anciennes et plus florissantes civilisations de notre planète : la Chine.

S’intéresser aux arts martiaux, c’est apprendre des techniques guerrières très anciennes d’une redoutable efficacité, c’est se plonger dans l’histoire des philosophies et des religions asiatiques, c’est découvrir des pratiques de bien être et de santé qui ont largement fait leur preuve, notamment contre le stress, l’anxiété ou la déprime.

L’art martial ne vise pas le conflit, ni la violence, il cherche avant tout à procurer la paix intérieure et la confiance en soi. S’intéresser aux arts martiaux, c’est chercher à s’accomplir à travers une pratique qui peut devenir un véritable art de vivre, un art qui ne se limite pas au combat mais qui vise à l’épanouissement total de l’être humain.

Créée en 2008, l’école de Kung Fu AAMTC Paris a pour objectif de vulgariser l’enseignement traditionnel des arts martiaux chinois dans leur plus grande diversité : les pratiques externes (Wing Chun, Self Défense), les pratiques internes, de bien être et de santé (Qigong / Chikung – Dao Yin) ou d’autodéfense (Chin Na), l’art du combat armé ou à main nue. Au delà de la simple découverte de techniques de combat, nous souhaitons que cet apprentissage devienne l’initiation à une sagesse millénaire. Tout en respectant l’enseignement inculqué par nos maîtres et les anciens, notre Académie d’arts martiaux regroupe plusieurs pratiques traditionnelles, modernes et évolutives, à l’image de ce que furent peut-être certains monastères de la Chine Impériale.

Une voie permettant d’accéder au contrôle et à la sérénité de l’esprit
(Extraits du Dr Irampour, fondateur de l’Université Européenne des Sciences et Ressource Humaines)

L’art martial est comme le zen, une discipline visant la joie et l’exploitation des forces profondes de l’être. C’est donc une manière de trouver une solution radicale contre l’angoisse, l’ennui de l’existence et les multiples souffrances de l’être. Dès lors on comprend sans peine la valeur hautement thérapeutique de ces disciplines dans lesquelles puisent les plus éminents thérapeutes modernes.

La pratique assidue de l’art martial (véritable art médical) rétablit l’équilibre et fait disparaître ainsi les fondements même des anomalies, des souffrances et des troubles de tout genre (psychologiques, comportementaux, psychosomatiques,…). Ces arts constituent des traditions puisant dans la sagesse de la vie, avec une philosophie, une science des réalités de la vie humaine, supérieurement rationnels car les arts martiaux ne se limitent pas à des exercices psycho corporels (lesquels sont déjà hautement curatifs et thérapeutiques) mais comportent une intelligence de la conduite de la vie qui est une excellente médecine du corps et de l’âme.

Le yoga est une discipline psychosomatique remarquable dans laquelle se reconnaissent toutes les méthodes de relaxologues modernes. L’art martial est issu du même état d’esprit. Il en est cependant une variante plus dynamique et plus énergétique. On pourrait appeler l’art martial, le yoga de l’énergie.

Notre corps est le lieu concret de tout ce que nous sommes : sensations, identité, énergie, sentiments, intuitions, le moral, tendresse, communications… Tout passe par le corps dont l’expression et l’entraînement psycho dynamique et relationnel fait partie des pratiques curatives et éducatives les plus puissantes. L’art martial fait passer en quelque sorte tout par le corps afin que l’équilibre fondamental soit rétabli (le reste se guérit de lui-même : doute, pessimisme, émotivité, paresse, agressivité, déprime, anxiété…).

À notre époque, la communication, celle qui nourri l’être et le transforme est compromise. L’art martial vise à rétablir cette communication de la manière la plus intense, en rendant le disciple attentif à l’autre, à sa présence vivante et concrète, à travers une relation où la disparition de l’autre n’est nullement souhaitée. Dès lors, au lieu d’éviter l’autre, on s’engage par des exercices simples dans une relation franche, directe et puissante avec son semblable. »